HADOPI, dégats colatéraux à TF1 ?

Concernant le licenciement de Monsieur Jérôme Bourreau-Guggenheim, la CGT TF1 a interpelé par lettre RAR la Direction du « Groupe TF1 » et demandé des précisions concernant les motifs de cette décision en s’interrogeant sur le bon respect du Code du Travail (Art. L.2313-2) à propos des libertés individuelles des salariés au sein de TF1.

Un de nos élus a été reçu par la Direction du « Groupe TF1 » mais s’est vu opposer un refus à sa demande d’enquête (avec avis de l’Inspection du Travail) pour remédier à cette situation.

La Direction invoque une « obligation de loyauté des salariés vis à vis de l’employeur » ainsi qu’un « désaccord majeur sur une orientation stratégique de l’entreprise » entre la Direction et monsieur Bourreau-Guggenheim.

Bien que n’ayant jamais fait l’objet de remarque significative quand à l’accomplissement de son travail, la Direction lui reproche néanmoins de s’être prévalu de sa fonction de responsable dans sa correspondance privée à destination de sa Députée.

Reconnaissant qu’une telle situation discriminatoire ne s’était jamais présenté à TF1 SA, la CGT TF1 estime pour le moment qu’à défaut d’une enquête telle que prévue par le Code du Travail démontrant le contraire, Monsieur Bourreau-Guggenheim est bien victime d’une sanction pour divergence d’opinion politique avec les cadres dirigeants du « Groupe TF1 », ce qui serait contraire aux lois de notre république.

Pour la CGT-TF1chaque salarié quel qu’il soit (cadre ou non-cadre) doit être libre de l’expression publique ou privée de ses opinions politiques sans crainte d’aucune sanction de la part de son employeur car il en va de la démocratie même.