Un audiovisuel public puissant, vraiment ?
Pour le gouvernement cette réforme a pour but de construire un audiovisuel public fort et rassemblé, qui s’adresse à toutes et tous.
C’est pourtant déjà le cas. Sa portée et ses succès, aussi bien en radio qu’en TV ou en numérique, sont reconnus. L’audiovisuel public se porte bien.
France Télévisions est le premier groupe audiovisuel, Radio France leader sur la radio, FMM rayonne à travers le monde et l’INA est reconnue en France et à l’international.
Sous prétexte de développements dont les financements ne sont pas assurés, c’est une catastrophe industrielle qui s’annonce. Car ces regroupements seront lourds de conséquences en matière de recherche d’économies. Les fameux gains de productivité ou économies d’échelles ! Avec à l’arrivée, un affaiblissement du service public, une perte de son attractivité et un pilotage hyper centralisé dont les interférences politiques, au service du pouvoir, risquent d’écorner sérieusement son indépendance et donc son image auprès des publics.
La CGT exige :
- Le retrait de tout projet de holding et/ou de fusion concernant les sociétés de l’audiovisuel public.
- Un véritable dispositif de financement pérenne et dynamique du service public audiovisuel, garantissant à la fois son indépendance à l’égard du pouvoir exécutif et les moyens nécessaires à la réalisation de ses nombreuses missions.
- le maintien de la couverture conventionnelle des salariés comme socle minimal à toute évolution.
Pour lire l’intégralité du communiqué du SNRT CGT AUDIOVISUEL / SNJ-CGT :
Via ce lien : SAUVONS L’AUDIOVISUEL PUBLIC MAI 2024